D’année en année on voit apparaitre dans la langue familière des expressions qui s’accompagnent parfois de ces fameux guillemets gestuels, signes que l’on ne les assume pas complètement, et on en est tantôt amusé, intrigué, agacé, c’est selon…
Il y a même un groupe sur Facebook qui a décidé de s’énerver contre ceux qui parlent toujours en mimant des gestes avec les doigts.
« Surbooké » est de ceux-là, prononcé avec un mélange de snobisme, d’accablement et de nervosité par des gens pressés. Il est toujours plus valorisant, semble-t-il, de paraître avoir très peu de temps pour soi et les autres et d’être assailli par les sollicitations du monde. C’est le sur-régime contemporain synonyme de vie active.
Soit, mais pourquoi ce terme et quel en est l’origine ? Bernard Cerquiglini répond à cette question dans Merci professeur sur TV5 Monde en recommandant les termes : surmené, surchargé, débordé, bref trop occupé.
Moins imposant et séduisant que « surbooké » qui en est la face résolument active, dynamique :
Pas de soucis, je suis surbooké !
Laisser un commentaire